La protection de l’environnement et de la biodiversité sont des actions quotidiennes à Boigny. Grace à la Métropole d’Orléans, notre commune a maintenant un inventaire de sa biodiversité. Nous sommes aussi reconnus Territoire Engagés pour la Nature et nous sommes fières de nos deux fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Découverte de la Biodiversité Communale
Territoire Engagé pour la Nature
Dossier de Présentation et Annexes 2020 (PDF)
Inventaire Entomologique IBC 2020 (PDF)
IBC Rapport Intermédiaire 2020 (PDF)
Eau potable
et Assainissement
Assainissement collectif, eaux usées et eaux pluviales.
Données issues du rapport publié par Orléans Métropole le 4-10-2017
Boigny dispose d’un système de collecte dit séparatif : hors hameaux, les eaux usées domestiques sont collectées par un réseau et les eaux pluviales sont collectées par un second réseau indépendant du premier.
Depuis le 1er mai 2016, c’est la Société d’Exploitation des Réseaux de la Métropole d’Orléans (SERA – société dédiée du groupe Suez) qui exploite à Boigny le réseau d’assainissement et le réseau des eaux pluviales. Les habitations non desservies ont recours à l’assainissement individuel. Les services d’eau potable et d’assainissement font l’objet d’une seule facturation.
Le réseau des eaux usées à Boigny se traduit par :
18 km de canalisations.
9 stations de relevage.
771 abonnés (hameaux non compris).
2032 personnes desservies.
109 984 m3 collectés en 2016
Les eaux sont reprises par les stations de relevage et envoyées vers les stations de traitement. Boigny est raccordé aux STEP de Chécy et de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Le réseau des eaux pluviales sert à éliminer les eaux des toitures et les eaux des chaussées. A Boigny il comprend :
19.2 km de canalisations.
7 décanteurs-déshuileurs, puis déversement en Bionne.
Les eaux collectées sont gérées localement. Pour partie, elles sont dirigées vers des bassins tampon qui réduisent les vitesses d’écoulement lors de gros orages. Ces bassins oxygènent un peu les eaux et les débarrassent des produits légers, type hydrocarbures, et des particules minérales. Les eaux sont ensuite dirigées vers les points bas où des décanteurs retiennent les particules minérales. Elles sont au final rejetées en Bionne.
Il est important de veiller à ne pas introduire de substances polluantes dans ce réseau puisqu’in fine, c’est le milieu naturel qui les reçoit.
Hors réseaux (hameaux) on compte 89 installations autonomes d’assainissement. Un système de collecte dirige les eaux issues des WC et les eaux ménagères vers l’installation d’assainissement individuel. En aucun cas les eaux de pluie ne doivent être raccordées à cette installation. Les eaux passent par un premier bac qui retient les graisses, puis un second qui sert de décanteur. Un prétraitement élimine une partie des matières solides et liquéfie les rejets, mais il n’élimine que 30% de la pollution.
Il faut alors traiter par un dispositif d’épuration puis disperser les eaux avec un dispositif choisi en fonction de la nature des sols et des caractéristiques de terrain. L’infiltration dans le sol ou dans un massif de sable permet d’éliminer la pollution restante par l’action des micro-organismes qui y sont présents de façon naturelle.
Les installations sont réglementairement contrôlées par un service qui répond au nom paradoxal de SPANC, Service Public de l’Assainissement Non Collectif (donc individuel). La société Véolia Eau, par un contrat couvrant la période 2012 – 2022, a délégation pour assurer ce service. Le propriétaire est responsable de la conception, de l’implantation et du fonctionnement de l’installation, sous contrôle du SPANC qui en vérifie le bon fonctionnement et s’assure de l’entretien des installations. Il contrôle aussi la bonne exécution des travaux de réalisation ou de réhabilitation.
À l’échelle de la métropole, 20.3 millions de tonnes d’eau sont traités dans 6 stations d’épuration.
Les six stations de traitement des eaux usées (cercles verts et bleu) et les zones attribuées aux exploitants du réseau de collecte.
Boigny est raccordé aux stations de traitement de Chécy et de La Chapelle-Saint-Mesmin.